6 avril 2012 :

Un réveil à 4h du matin afin d’attraper le 1er tram’ et le 1er TGV en direction de Roissy… Et le voyage commence déjà avec quelques péripéties : les valises. Ou plutôt LA valise, celle qui après avoir fait le Kenya, l’Inde et l’Egypte décide de nous lâcher : une des roulettes s’est bloquée et a été littéralement limée par le frottement contre le macadam… Nous sommes encore à Strasbourg qu’il faut déjà commencer à porter ses 20 kilos.
Courage, encore quelques milliers de kilomètres à parcourir !

Dans l’aéroport je me sens comme chez moi, j’aime regarder les gens passer chargés de charriots et de valises… Je leur imagine une destination, observe l’éclectisme du coin de l’oeil… Je lis… Je regarde les noms de ville sur les écrans, rêvant. Je vois clignoter les « Boarding », et je trépigne d’attendre mon tour. L’appel à la salle d’embarquement, l’attente de nouveau.
Et à 13h, nous sommes enfin à bord.

Le voyage comporte une escale à Hong-Kong au bout des 12 premières heures de vol, et ensuite il nous restera encore 10h de vol pour faire Hong-Kong/Sydney. Nous voyageons avec Cathay Pacific sur un A 380. La compagnie m’était inconnue jusqu’à présent et je dois dire qu’elle est vraiment top et qu’elle mérite de se faire connaître ! Suffisamment de place pour les jambes en classe économique (même pour les grands !), des petits écrans individuels avec une télécommande pour choisir son programme parmi des dizaines de films/de radios/d’albums d’artistes musicaux… Côté restauration : la possibilité de choisir entre 2 plats principaux, on nous avait même distribué des petits menus (Bon, côté qualité ça reste de la nourriture d’avion… mais très correcte !).
Atterrir à Hong-Kong, venir de la mer et s’engouffrer entre les monts verdoyants, c’est tout simplement fantastique !
L’escale n’a duré qu’une demie heure, nous avions un peu peur de ne pas arriver à attraper le second vol, mais finalement l’aéroport est très simple et très bien indiqué. A peine descendus du 1er avion que nous étions dans le second – tout aussi confortable – et prêt à poursuivre notre chemin vers Sydney.

Enfin, nous arrivons à Sydney le 7 avril à 20h30 : je ne sais plus quel jour nous sommes, je ne sais plus quelle heure il est… Je ne sais pas combien de temps j’ai passé en vol, ou à attendre.
Il faut encore passer l’étape de la douane… et surprise, nous découvrons qu’il faut signaler toute denrée alimentaire qui rentre sur le sol australien. Hum… Dilemme : faut t-il déclarer le pain et les brioches du goûter qu’on a encore dans le sac à dos ? Nous déclarons, au cas où, et finalement ils nous laissent passer sans nous confisquer notre petit déjeuner !

Il fait nuit quand nous sortons de l’aéroport. Le temps de trouver un taxi, regarder défiler les lumières de la ville et nous sommes à l’hôtel.