Egypte : J1, départ pour Louxor

C’est parti pour la série d’articles tant attendus sur mon périple égyptien.

A partir de la mi-mai, j’avais réussi à négocier difficilement pour garder mes 15 jours de congés. J’avais déjà prévu tout un périple d’une dizaine de jours pour partir à la découverte du sud de la France, avec un crochet avant par ma Champagne natale, mais les prévisions météo me semblaient beaucoup trop instables… Les orages, la pluie, pour mes vacances ? Non merci !
Alors, j’ai décidé de voir quelle destination pouvait me rapprocher un peu plus du soleil avec un budget somme toute assez serré ! Quelques recherches le soir sur internet, le mercredi j’étais à l’agence Marmara pour booker mon départ 3 jours plus tard.
Ce coup-ci, j’ai embarqué un petit carnet de voyage.

Nous sommes donc le samedi 21 mai

L’excitation du départ m’empêche un peu de dormir, je suis réveillée plusieurs fois dans la nuit, de 5h jusque 6h15 je somnole, puis décide finalement de sortir du lit.
L’heure du départ depuis ma campagne champenoise est fixée vers 13h, l’avion ne décolle qu’à 18h30 mais il nous faut être à Roissy à 16h30 pour enregistrer les bagages. Même s’il ne nous faut que 2h pour rallier Roissy, un samedi après-midi je préfère ne pas prendre de risques et avoir une bonne marge (au cas où je serais coincée dans les bouchons !).
Les valises ne posent pas souci : elles sont déjà presque prêtes… il faut dire qu’elles étaient déjà bouclées et pleines de vêtements légers d’été au cas où nous étions partis en vacances comme nous l’avions prévu dans le Sud.

En début de matinée, je me rend compte qu’il me manque un accessoire indispensable pour mon appareil photo : un pare-soleil pour mon 18-55mm… C’est le début de la course, j’écume les sites des magasins qui font de la photo dans le coin et où je pourrais aller acheter mon pare-soleil.
J’en trouve sur Reims, nous partons à 10h. Il y a 2 magasins qui font mon pare-soleil, un en banlieue et l’autre en centre ville. Pour éviter le bazar du centre et du parking j’opte pour celui de banlieue : pas de chance, ils ne l’ont pas en stock. Il n’en reste qu’un seul sur la ville et il est dans le magasin du centre.
Hop, c’est parti pour aller en plein centre et se frotter aux galères de la circulation avec l’arrivée toute récente du tram.
Il est finalement 11h30 quand je sors du magasin avec mon pare-soleil en main. Le temps de rentrer jusque chez mes parents il est déjà midi. Le temps d’avaler un repas rapide, de charger la voiture.

13h : C’est parti ! Les vacances me mettent d’humeur gaie et je chantonne Police qui passe à la radio (Message in a bottle). Une demie-heure et nous prenons l’autoroute.

13h45 : On entre en Picardie. Dans les champs autour, les vaches se dorent au soleil comme des chips bien grasses.

14h13 : Une buse est posée sur un ballot de paille. Je n’ai pas l’appareil à portée de main… Dommage ! Il nous reste 44km avant d’arriver à l’endroit où nous laisserons la voiture garée et sous surveillance pendant la semaine.

Finalement, à 15h45 nous arrivons à l’aéroport. C’est le début de l’attente de l’ouverture des guichets d’enregistrement des bagages.
A 16h30 tout le monde s’y rue. La personne au guichet est très sympathique, nous obtenons des places près du hublot et d’une des sorties de secours. (Pour ceux qui ne sauraient pas, les places situées près des issues de secours ont un peu moins collées au siège de devant, c’est pratique pour étendre ses jambes… enfin, si on est grand, parce que du haut de mon mètre soixante deux je n’ai pas ce problème !)

Une fois débarrassés des bagages nous passons les douanes. Il est 17h10 et c’est le moment de la pause goûter.

17h45 : Embarquement immédiat à bord d’un A320 !

18h25 : C’est l’heure du repas et l’occasion d’une grande découverte… L’effet de la pressurisation de la cabine influe aussi sur l’air contenu dans une mousse au chocolat ! 😀 (Si vous cliquez sur le diaporama, vous verrez le « gonflant » du truc. J’ai quand même eu une hésitation avant de l’ouvrir… mais non, je n’en ai pas pris plein la tête !)

19h30 : Le soleil couchant accompagne notre vol.

Après 5h de vol mouvementées, avec plusieurs passages de turbulences qui nous ont bien secoués, il est minuit 10 quand nous atterrissons sur le sol égyptien à Louxor. Nous passons de nouveau la douane, les formalités de visa, la récupération des bagages. Puis c’est le trajet en bus qui nous amène jusqu’à l’embarcadère.

0h45 : Après avoir traversé 6 bateaux nous arrivons sur le notre. Je ne résiste pas à monter sur le pont supérieur pour prendre une photo des lumières de la ville à l’arrache.

Le temps de récupérer les bagages et de s’installer dans notre cabine il est 2h du matin bien tassé quand nous nous couchons, épuisés.

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