Je vous avais laissé juste avant l’arrivée sur l’île de Kitchener, là où se trouve le jardin botanique.
Les allées du jardin ressemblent à un immense quadrillage, parce qu’avant de devenir un jardin botanique en 1928, il y avait des baraquements pour les troupes commandées par Lord Kitchener pendant la guerre des Madhistes dans les années 1880-1890.
Une fois cette petite promenade finie, nous reprenons le bateau à moteur pour retourner à quai, avec une petite escale pour voir des dromadaires. (D’ailleurs, à ce propos, marcher dans le sable en plein soleil ce n’est vraiment pas une bonne idée… ça brûle les pieds !!!)
Une fois revenus à bord de notre bateau, nous redescendons le Nil en direction de Kom Ombo et accostons au pied du temple. Le temple est un des plus récents de l’Egypte et sa particularité réside dans le fait qu’il est double. Il y a 2 entrées, 2 successions de salles et 2 sanctuaires parallèles. Chaque partie est vouée à un dieu.
D’un côté : Haroëris (ou « Horus le vieux »), le Dieu guerrier. Il est représenté avec une tête de faucon et ses yeux sont les symboles de la lune et du soleil.
De l’autre : Sobek est le dieu de l’eau, représenté avec une tête de crocodile. Il est également associé à la fertilité car la présence des crocodiles dans le Nil était symbole de crues et de bonnes récoltes pour les égyptiens.
Dans ce temple, il y avait également un bassin d’élevage de crocodiles et ceux-ci étaient embaumés à leur mort. En errant un peu autour des sarcophages on se fait rapidement « approcher » par les gardes qui se proposent de nous faire voir les crocodiles momifiés et de prendre une photo, moyennant un bakchich ! (Pas de chance, mon flash n’a pas fonctionné ! :/)
Le temple de Kom Ombo est aussi connu pour ce tableau représentant des instruments médicaux et chirurgicaux. En effet, en Egypte antique, on pratiquait déjà la trépanation, des opérations de la cataracte, des césariennes…
La visite s’achève vers 17h, il est temps de regagner le bateau pour profiter du « tea-time ». : pour moi ça sera un café et des crêpes au miel, toutes chaudes et faites juste devant nous ! La navigation reprend, il nous reste 165km à parcourir jusqu’à Louxor.